Le décret des 20/25 septembre 1792 en transférant aux municipalités la tenue des registres de naissances, mariages et décès (NMD), crée l'état civil moderne. Il impose en outre la rédaction de tables annuelles et décennales et confirme le dépôt aux greffes des tribunaux des doubles des registres.
A partir de 1793, on réserve le nom de registres de catholicité aux seuls registres d'inscription des sacrements tenus par les curés des paroisses de l'Eglise catholique (baptêmes, bénédictions nuptiales, inhumations) : déposés par les paroisses et les évêchés du Havre et de Rouen, ils sont conservés dans les sous-séries 1 J et 2 J.
Classés dans deux sous-séries différentes
3 E : les registres paroissiaux et d'état civil conservés dans les communes (collection communale) peuvent être déposés aux Archives départementales avec les archives communales, où ils forment la sous-série 3 E.
4 E : les registres paroissiaux et d'état civil qui sont versés par les greffes des tribunaux (collection départementale) sont classés dans la sous-série 4 E en une série numérique continue de plus de 14 000 articles. Seuls les registres de plus de cent ans d'âge, librement communicables, sont versés par les tribunaux de grande instance qui conservent sur place les registres plus récents.
Les tables décennales (TD), établies par commune de 10 ans en 10 ans, obligatoires depuis 1792, sont également conservées, par canton, dans la sous-série 4 E (répertoire imprimé, vol.2, pp.701-826).
Enfin, les registres de publications de mariages ou bans (PM), eux-aussi, conservés dans la sous-série 4 E permettent de connaître le lieu de mariage des personnes hors de leurs communes d'origine.
Les mentions marginales apparaissent sur les registres d'état civil à partir du Code civil en 1804 : annotations portées en marge des actes signalant toute modification de l'état civil de la personne concernée (mariage, divorce, reconnaissance, pupille…), elles constituent des éléments d'information précieux pour la généalogie.